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LE HARA: L'OCEAN D'ENERGIE

Le chant pour découvrir notre centre d’énergie vitale

Les Japonais l’assurent : notre ventre ou “Hara” est le réservoir de notre énergie. Centrés sur lui, nous faisons preuve d’assurance et de sérénité. Coupés de lui, le moindre choc peut nous faire vaciller…

L‘avenir nous inquiète et nous nous montrons particulièrement irascibles avec notre entourage. Stress, insomnie, mal de dos, problèmes digestifs sont notre lot quotidien. Directeur du centre Dürckheim – un centre de méditation –, Jacques Castermane l’affirme : « La plupart de nos maux ont pour origine la perte de contact avec notre “hara”. » 
Ce hara ou "rayonnement de notre force vitale" est une zone située juste trois doigts en dessous du nombril, une sorte de puits sans fond qui irradie de l’abdomen au bas-ventre, dont nous pourrions tirer force et sécurité. Bonne nouvelle : ceux qui arborent un petit ventre bombé posséderaient la géométrie idéale pour le cultiver !

Ce sont les Japonais qui ont le plus développé la conscience du hara. Encore appelé "océan de l’énergie", il est considéré comme le centre de la vie instinctive et intuitive, dont dépendent toutes nos fonctions physiologiques mais aussi psychologiques.

Un enracinement naturel

Comment reconnaître une personne centrée sur son hara ? « Elle est solidement ancrée sur terre », explique Jacques Castermane. A l’inverse, un individu décentré manifeste un déséquilibre : poitrine en avant, ventre rentré, épaules contractées. Chez lui, la tête domine. La fonction intellectuelle prime sur l’instinct. Déconnecté de son bassin, un simple choc peut alors l’ébranler. Qu’il soit physique ou émotionnel. On peut en faire soi-même l’expérience dans le métro. Si une simple bousculade nous fait vaciller, il y a de grandes chances pour que nous ne soyons plus en harmonie avec notre hara.

« Certains enfants sont un très bon exemple du fait que “demeurer dans son propre ventre” est une chose extrêmement naturelle, écrit L. Jolly dans “Le Do-in hara” (De Vecchi, 1997). On voit des enfants âgés de 2 ou 3 ans, assis par terre, dans une attitude royale. Ils se tiennent droits sans effort. Ils n’ont pas besoin d’un appui pour leur dos, à l’inverse de la majorité des adultes. Leurs jambes reposent sans tension sur le sol. On dirait qu’une force mystérieuse, comparable à la sève des plantes, parcourt leur buste, afin qu’ils conservent cette position sans fatigue. Cette force provient du hara. »

Dialoguer de ventre à ventre

Se recentrer sur notre ventre peut aussi aider à mieux communiquer avec les autres et à gérer nos émotions. « Une vraie conversation doit être menée de ventre à ventre, et pas seulement de bouche à oreille, suggère Jacques Castermane. Les individus irritables qui se montent la tête facilement portent souvent le “ventre haut”. Une personne au “ventre bas” ne réagit pas si vivement. »

Explication : lorsqu’une contrariété nous conduit à nous échauffer, à hausser le ton, une bonne maîtrise du hara permettrait de « tasser cette énergie dans la région des hanches pour éviter qu’elle nous déborde ». Attention : il n’est nullement question de refouler nos émotions, mais de leur offrir un espace corporel pour pouvoir les observer sans se laisser submerger.

 

 

 

Comment le fortifier

Si nous ressentons souvent de la fatigue après une journée de travail, c’est peut-être aussi parce que nous ne sommes pas dans notre hara. En nous appuyant sur les seules forces de l’ego, du mental, nous nous sommes coupés des forces profondes de l’être.
Le chant en pleine conscience est une discipline initiatique indispensable pour nous aider à retrouver notre centre d'énergie vitale.

 

 

 

 

 

 

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